Le 19 décembre, la défense civile de Gaza a annoncé avec tristesse la découverte de cinq corps suite à une attaque israélienne sur une école transformée en abri dans le quartier de Touffah, dans l'est de la ville. Selon Mahmoud Bassal, le porte-parole de la défense civile, cet incident tragique s'est produit alors que des civils cherchaient refuge dans un lieu censé protéger les vulnérables.
L'armée israélienne, pour sa part, a affirmé qu'elle avait ouvert le feu sur des individus suspects dans le cadre d'opérations menées dans une zone qu'elle considère comme chaude. Elle a précisé : « Pendant des opérations dans le secteur de la ligne jaune, plusieurs suspects ont été repérés. » Dans le cadre de ce que certains experts qualifient de mouvements peu clair sur le terrain, l'armée a ajouté qu'elle était consciente des allégations de pertes civiles et qu'elles étaient en cours d'examen.
Depuis le cessez-le-feu instauré en octobre 2025, une tension persistante demeure entre Israël et le Hamas, avec des accusations réciproques de violations des accords. Selon des reportages de l'AFP, au moins 395 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de la trêve, alors que trois soldats israéliens ont également perdu la vie dans des affrontements.
Le cessez-le-feu, patronné en partie par des puissances étrangères telles que les États-Unis, la Turquie et le Qatar, pourrait être mis à l'épreuve à mesure que la situation sur le terrain se détériore. L'émissaire américain Steve Witkoff a récemment appelé à un nouveau dialogue pour favoriser la paix et le désarmement du Hamas, tout en garantissant la sécurité d'Israël.
La pression monte sur les médiateurs pour qu'ils parviennent à un accord durable qui mettrait fin aux violences et assurerait la stabilité régionale. L'avenir reste incertain, mais le besoin d'un dialogue sincère et constructif est plus urgent que jamais.







