Lors d'une récente conférence de presse, le président Donald Trump a clairement indiqué qu'il serait « sage » pour le président vénézuélien Nicolas Maduro de quitter son poste. Cette déclaration survient alors que les États-Unis intensifient leur pression sur le Venezuela dans un contexte de crise politique et économique majeure.
Répondant à une question sur les intentions de Washington, Trump a affirmé : C'est à lui de décider ce qu'il veut faire. Je pense que ce serait sage de sa part. Il a également évoqué les mesures militaires déployées dans les Caraïbes, soulignant la présence d'une gigantesque armada, dont le plus grand porte-avions du monde.
En réaction, Maduro a souligné que Trump ferait mieux de se concentrer sur les problèmes intérieurs des États-Unis. Il a critiqué le président américain, affirmant qu'il consacre trop de temps à se mêler des affaires vénézuéliennes au lieu de traiter les enjeux économiques et sociaux de son pays.
Les tensions entre Caracas et Washington s'accroissent également avec l'annonce récente par les États-Unis d'un blocus naval, visant à intercepter des pétroliers suspectés de transporter illégalement du pétrole vénézuélien. Deux pétroliers ont déjà été saisis, tandis que les frappes aériennes contre des navires accusés de trafic de drogue se poursuivent.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a eu un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, où ils ont discuté des agressions et des violations flagrant du droit international par les États-Unis. Moscou a réitéré son soutien à Maduro, accusant Washington d'escalader les tensions sans justification.
Dans ce climat tendu, la réaction de Maduro face aux critiques américaines est sans équivoque. Il a déclaré : Les États-Unis doivent se concentrer sur leurs propres affaires, plutôt que de s'attaquer à notre pays. Les États-Unis, de leur côté, accusent le Venezuela d'utiliser ses ressources pétrolières pour soutenir le narcoterrorisme et d'autres crimes.
Les experts estiment que la situation pourrait créer des ramifications dangereuses, notamment pour l'ensemble de la région des Caraïbes. Les commentaires de Trump et le soutien de la Russie à Maduro signent une nouvelle phase dans cette longue crise, qui pourrait avoir des répercussions au-delà des frontières vénézuéliennes.







