La Russie a récemment manifesté son soutien au Venezuela, alors que les tensions entre Caracas et Washington demeurent vives. À l'approche d'une réunion cruciale au Conseil de sécurité de l'ONU, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a révélé qu'il avait eu un échange téléphonique avec Sergueï Lavrov, son homologue russe. Dans cette conversation, ils ont évoqué les présumées agressions et violations du droit international par les États-Unis, y compris des attaques maritimes et des exécutions extrajudiciaires.
Lavrov a confirmé le soutien total de la Russie envers le Venezuela, le qualifiant d'allié stratégique dans un contexte où l'administration Trump intensifie ses pressions diplomatiques. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, cette escalade provoquée par Washington suscite une préoccupation profonde et démontre la nécessité d'une solidarité face à ce qu'ils qualifient de « piraterie d’État ».
Ce soutien vient alors que le président vénézuélien, Nicolás Maduro, rappelle que son pays est prêt à défendre sa souveraineté. Dans une lettre adressée aux membres de l'ONU, il a indiqué que les actions américaines constituent une menace non seulement pour le Venezuela mais aussi pour la sécurité mondiale en général. Ces déclarations sont amplifiées par les tensions maritimes croissantes, avec les États-Unis ayant récemment annoncé un blocus naval autour du pays, ciblant des pétroliers sous sanctions.
Les experts s'accordent à dire que cette crise pourrait mener à des conséquences désastreuses si elle n'est pas maîtrisée. « L’inaction face à une telle agressivité pourrait plonger la région dans une confrontation plus large », a déclaré un analyste de la politique internationale. Pour certains observateurs, ce soutien russe est également une manière pour Moscou de contrecarrer l'hégémonie américaine en Amérique latine, un point de vue largement partagé dans la presse française comme Le Monde et France 24.
Alors que la tension monte, il est essentiel de suivre de près l'évolution de cette dynamique, car les implications géopolitiques pourraient s'étendre bien au-delà des frontières vénézuéliennes.







