Dans une déclaration significative, Donald Trump a récemment averti que pour Nicolas Maduro, président du Venezuela, il serait "sage" de quitter le pays. En réponse à une question d’un journaliste concernant la pression exercée par les États-Unis, Trump a indiqué : "C'est à lui de décider ce qu'il veut faire. Je pense que ce serait sage de sa part". Lors d'une conférence de presse en Floride, il a ajouté que les actions de Maduro pourraient potentiellement se retourner contre lui.
Les États-Unis ont mis en place une "gigantesque armada" dans les Caraïbes, incluant le plus grand porte-avions du monde, indiquant un renforcement significatif de leur présence militaire dans la région. Ce mouvement a suscité de vives inquiétudes au sein du gouvernement vénézuélien. Dans un discours, Maduro a riposté en affirmant que Trump devrait se concentrer sur les défis internes aux États-Unis, notamment la crise économique et sociale, plutôt que de se mêler des affaires vénézuéliennes.
En outre, Trump a réitéré ses accusations stipulant que le Venezuela enverrait "des criminels" et d’autres individus indésirables aux États-Unis. De son côté, Maduro a critiqué la focalisation de l’administration Trump sur le Venezuela, estimant qu'il serait plus pertinent que le président américain se préoccupe des "problèmes de son propre pays".
Les tensions se sont exacerbées suite à la mise en place d'un blocus naval par les États-Unis contre des pétroliers vénézuéliens, ce qui a conduit à la saisie de plusieurs navires suspectés de transporter illégalement du pétrole. En parallèle, des frappes militaires ont été menées sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue, avec un bilan d'au moins 105 personnes tuées dans des opérations militaires, suscitant des accusations d'exécutions extrajudiciaires.
Dans ce contexte, Maduro a trouvé un soutien auprès de la Russie, son allié stratégique, qui a exprimé ses préoccupations face à l’escalade des tensions avec Washington. Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a eu un échange avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour discuter des "agressions" américaines, y compris les "exécutions extrajudiciaires" et les "actes de piraterie".
En attendant, les États-Unis continuent à accuser le Venezuela d'utiliser ses ressources pétrolières pour financer des activités illégales, tandis que Caracas rejette ces allégations, arguant que Washington cherche simplement à s'approprier ses réserves pétrolières, les plus importantes du monde. Pour approfondirsur ce sujet, l'analyse de plusieurs experts en relations internationales souligne que la situation pourrait évoluer rapidement, rendant la paix et la stabilité dans la région plus fragiles que jamais.







