Lors d'une récente conférence de presse en Floride, le président américain Donald Trump a averti Nicolás Maduro qu'il serait « sage » pour lui de quitter le pouvoir, surtout alors que les États-Unis augmentent leur pression sur le Venezuela. Trump a affirmé que la décision revenait entièrement à Maduro, mais a ajouté : « Ce serait sage de sa part [...] S'il joue les durs, ce sera la dernière fois qu'il pourra le faire ».
Ce commentaire intervient alors que les États-Unis déploient une « gigantesque armada » dans les Caraïbes, comprenant le plus grand porte-avions mondial. La décision américaine vise à freiner le trafic de stupéfiants et soutenir l'opposition vénézuélienne, compte tenu des accusations réciproques concernant le narcoterrorisme. Trump a réitéré que le Venezuela avait « fait des choses horribles aux États-Unis », insinuant que le pays envoie « criminels et trafiquants de drogue » vers le sol américain.
En réponse, Maduro a contesté ces allégations et a conseillé à Trump de se concentrer sur les problèmes intérieurs des États-Unis, tels que le logement et l'emploi. Lors d'un discours, il a déclaré : « Il n'est pas acceptable qu'il consacre 70 % de ses discours au Venezuela », soulignant l'urgence des questions domestiques.
Parallèlement, les États-Unis ont établi un blocus naval autour du Venezuela pour intercepter des pétroliers soupçonnés de transporter illégalement du pétrole. Selon des sources gouvernementales, ce blocus vise à réduire les financements supposés liés au trafic de drogues et aux activités criminelles.
Dans ce contexte tumultueux, le ministre des Affaires étrangères vénézuélien, Yvan Gil, a reçu le soutien de la Russie, qui a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l'escalade des tensions. Moscou a proposé de mettre en place un dialogue afin de parvenir à une solution pacifique. Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l'ONU, Maduro a qualifié la stratégie américaine de « piraterie d'État », mettant en avant le droit international.
Les tensions entre les États-Unis et le Venezuela demeurent élevées, alors que les deux pays s'accusent mutuellement d'agression et d'interventions inappropriées dans les affaires internes. Le paysage politique reste incertain, alors que des analystes nationaux s'interrogent sur l'avenir de Maduro face à la pression internationale croissante. Pour approfondir ce sujet, consulter des analyses de Le Monde et d'autres publications.







