Près de douze années se sont écoulées depuis la mystérieuse disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, un Boeing 777 qui s’est volatilisé en mars 2014 avec 239 passagers à bord. Les opérations de recherche, longtemps suspendues, reprennent enfin dans l’immensité de l’océan Indien. Cette nouvelle phase de recherche, confiée à la société Ocean Infinity, promet des technologies de pointe pour tenter d’élucider ce mystère de l’aviation civile.
Ocean Infinity, une entreprise américano-britannique spécialisée dans l’exploration maritime, a déjà tenté sans succès de retrouver l’épave en 2018. Cette nouvelle opération mobilise des drones sous-marins autonomes capables d'atteindre des profondeurs de 6.000 mètres, pendant plusieurs jours. Équipés de sonars à haute résolution, ces engins auront pour mission de cartographier le fond marin en trois dimensions, de détecter des structures métalliques et d’identifier d’éventuels débris enfouis, comme l’a rapporté 20 Minutes.
Des technologies avancées pour une mission cruciale
Le ministère malaisien des Transports a précisé que le contrat avec Ocean Infinity repose sur un principe strict : « Pas de découverte, pas de paiement ». En cas de localisation de l’épave, une indemnité de 70 millions de dollars sera versée. La zone de recherche a été réduite à environ 15.000 kilomètres carrés grâce à de nouvelles analyses satellitaires et à des modèles de dérive améliorés.
Alors que seule une poignée de fragments attribués au MH370 a été retrouvée depuis 2015 sur les côtes de l’océan Indien, les proches des victimes espèrent enfin pouvoir faire leur deuil. La recherche, qui fait face à des défis météorologiques, avait été brièvement relancée précédemment avant d’être suspendue. Les efforts précédents, dirigés par l’Australie entre 2014 et 2017, n’avaient pas abouti à des résultats concrets malgré un investissement financier considérable.
Les experts soulignent l'importance de cette nouvelle phase et des innovations technologiques qui l'accompagnent. Comme l’a mentionné Robert Ballard, célèbre océanographe connu pour ses découvertes, « la technologie évolue rapidement, et chaque mission nous rapproche un peu plus d’une réponse ». Un espoir auquel s’accroche la communauté des familles touchées, pour qui la quête de réponses ne fait que commencer.







