Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a récemment déclaré que les États-Unis insistaient pour obtenir d'importantes concessions de la part de son pays lors des négociations visant à mettre fin au conflit avec la Russie. Parmi ces exigences figurent le retrait des troupes ukrainiennes de la région du Donbass, un point qui suscite l'inquiétude au sein du gouvernement ukrainien.
Au même moment, Donald Trump a exprimé une vive frustration face à la situation actuelle, exigeant des « actes » pour mettre un terme à la guerre. Son administration a présenté, il y a environ trois semaines, un plan pour résoudre les quatre années de conflit déclenché par l'invasion russe à grande échelle en février 2022. Ce plan est actuellement en discussion séparément par les Russes et les Ukrainiens, en consultation avec les États-Unis.
Les négociations se concentrent sur des questions cruciales, notamment le contrôle de la région orientale du Donetsk, qui est le théâtre des combats les plus intenses, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par la Russie. Zelensky a mentionné que Washington envisageait la possibilité d'un retrait des forces ukrainiennes de certaines zones de Donetsk, qui pourraient être transformées en zones économiques libres ou démilitarisées.
En contrepartie, la Russie pourrait se retirer des zones qu'elle contrôle dans d’autres régions telles que Soumy, Kharkiv et Dnipropetrovsk, tout en restant présente dans celles de Kherson et Zaporijjia. Les deux régions de Donetsk et de Lougansk, principalement sous contrôle russe, demeurent les principaux objectifs de Moscou en Ukraine, qui revendique leur annexion depuis 2022, incluant également Kherson et Zaporijjia.
Concernant les garanties de sécurité promises à l'Ukraine, Zelensky a conféré avec l'équipe américaine à ce sujet et a évoqué la nécessité d’organiser un référendum ou une élection pour trancher les questions territoriales. Mardi, il a déclaré être prêt à organiser une présidentielle si ceux-ci peuvent être sécurisés en partenariat avec les États-Unis et les pays européens.
Il est à noter que la pression sur l'Ukraine s'intensifie, surtout après la révélation de scandales de corruption au sein du gouvernement ukrainien, qui a déstabilisé la présidence. Dans le même temps, des offensives russes continuent de faire des ravages, exacerbant la situation. Sur le front, les forces russes ont déclaré avoir capturé Siversk, une ville stratégique dans la région de Donetsk, bien que le commandement ukrainien ait qualifié ces affirmations de fausses.
Le contexte actuel s'est également éclairci avec l'annonce que les 27 pays de l'Union européenne ont levé un obstacle clé, permettant l'utilisation des actifs gelés de Russie en Europe au profit de l'Ukraine, ce qui a été confirmé par la présidence danoise de l'UE. Ce développement a suscité des encouragements de la part des alliés européens, comme le Premier ministre britannique, qui a noté l'importance cruciale de ce moment pour l'Ukraine et l'ensemble de la sécurité euro-atlantique.







