Emmanuel Macron a récemment lancé un appel à la Chine, l'incitant à renforcer ses investissements en Europe afin d'établir un commerce plus équilibré. Dans une tribune publiée dans le Financial Times, il souligne l'importance d'une collaboration économique accrue, notamment à travers l'ouverture d'usines et le partage de technologies avancées.
Selon Macron, l'Europe doit devenir un terrain fertile pour les entreprises chinoises, notamment dans des secteurs clés tels que la mobilité électrique, la conduite autonome et le recyclage des batteries. Ces domaines, reconnaît-il, sont des moteurs d'innovation où la Chine a pris de l'avance. Le président français espère que cette coopération pourrait revitaliser l'industrie européenne et générer des emplois locaux.
D'autres experts partagent cette vision. Jean-Marc Vittori, économiste et chroniqueur, note que « l'ouverture vers la Chine pourrait non seulement profiter à l'Europe par l'accès à des technologies de pointe, mais aussi contribuer à une dynamique commerciale positive ». Les partenaires européens doivent cependant naviguer prudemment, en gardant à l'esprit la nécessité de protections commerciales renforcées si les engagements d'investissement chinois ne se matérialisent pas.
Pour sa part, la Commission européenne a déjà évoqué en amont des mesures visant à contrer les pratiques commerciales jugées déloyales. En parallèle, l'UE continue d'examiner son cadre législatif pour mieux encadrer la stratégie d'investissement chinois sur le continent. Cette dualité souligne la complexité des relations euro-chinoises et l'importance d'un dialogue constructif.
Si la France veut que ce partenariat se transforme en une réalité profitable, le défi sera de maintenir un équilibre entre l'ouverture économique et la préservation des intérêts locaux. Une chose est claire : Emmanuel Macron a placé la barre haut pour une coopération future, mais les résultats dépendront largement de la volonté des deux parties à s'engager sérieusement.







