Le 22 décembre, le comité scientifique chargé de la dermatose nodulaire se réunit à Toulouse pour aborder les défis posés par cette maladie virale très contagieuse qui touche principalement les ruminants. La crise agricole s'intensifie, alimentée par les abattages obligatoires imposés par des règlements européens.
La situation est d'autant plus urgente depuis la détection de plusieurs foyers infectés en Occitanie à partir de juin 2025. Les agriculteurs et éleveurs, provoqués par cette approche radicale, s'opposent fermement aux mesures d'abattage systématique, créant une vague de protestations à travers le pays (source : CNews).
En réponse à cette agitation, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a initié la création d'une cellule de dialogue scientifique. Cette nouvelle institution vise à identifier des alternatives viables et à soulager la mécontentement croissant chez les professionnels du secteur. Jean-Philippe Viguié, président de la chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne, et d'autres experts collaborent pour envisager des solutions moins intrusives, tout en préservant la santé des cheptels.
La réunion du 17 décembre a jeté les bases de cette discussion, permettant de mesurer l'impact sévère des pratiques d'abattage sur l'économie agricole en France. Alors que la campagne de vaccination des bovins s'intensifie, avec 750 000 animaux ciblés dans le Sud-Ouest, le comité s'efforcera de formuler des stratégies pour éviter le dépeuplement total des foyers (source : CNews Agriculture).
Les propositions élaborées par le comité, nécessitant également une expertise juridique rigoureuse au niveau national et européen, visent à garantir la pérennité des exploitations touchées sans sacrifier des mesures de sécurité fondamentales pour la santé animale.







