Les poissons de l'Atlantique Nord : la face cachée du mercure

Les poissons de l'Atlantique Nord : la face cachée du mercure

Une étude scientifique internationale récemment publiée dans la revue Nature met en lumière une réalité préoccupante : les poissons pêchés dans l'Atlantique Nord présentent des niveaux de mercure bien supérieurs à ceux des poissons d'autres océans. Cette situation constitue un danger potentiel pour la santé humaine.

Concentration alarmante en mercure

Des chercheurs issus de plusieurs institutions renommées, dont celles de Toulouse, du Massachusetts, de l'Ohio et des Pays-Bas, ont analysé la contamination en mercure à travers divers océans. Grâce à des expéditions scientifiques et des mesures océanographiques, ils ont pu comparer les niveaux de mercure dissout dans les océans Pacifique, Arctique, Atlantique Nord et Sud.

Ils ont découvert que les eaux à différentes profondeurs de l'Atlantique Nord affichent une richesse anormale en mercure, avec des concentrations ayant augmenté de 150 % dans les eaux intermédiaires et triplé en surface par rapport aux niveaux d'avant les activités humaines. Cette élévation est attribuée principalement à la combustion des combustibles fossiles et aux activités minières, phénomène courant dans les régions bordant l'Atlantique.

Risques pour la chaîne alimentaire

Alors que l'accumulation de mercure dans les océans pourrait sembler préoccupante, le véritable risque se manifeste dans la chaîne alimentaire. Les poissons pêchés dans l'Atlantique Nord, notamment les prédateurs comme les espadons, les requins et les marlins, accumulent naturellement le mercure dans leurs tissus. Ces espèces, étant au sommet de la chaîne alimentaire marine, sont donc particulièrement contaminées.

Consommation responsable pour les populations vulnérables

À forte dosages, le mercure peut causer des troubles neurologiques, notamment la sclérose en plaques. L'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'environnement et du travail (Anses) conseille de consommer du poisson deux fois par semaine pour bénéficier de ses atouts nutritionnels, tout en diversifiant les espèces choisies.

Toutefois, les femmes enceintes, allaitantes, et les enfants de moins de 30 mois doivent faire preuve de vigilance. L'Anses recommande d'éviter les poissons prédateurs et limite la consommation à 150 grammes par semaine pour les femmes enceintes et 60 grammes pour les jeunes enfants.

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