Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, navigue dans des eaux troubles alors qu'il fait face à des accusations de corruption. Il est soupçonné d'avoir accepté des biens de luxe en échange de faveurs politiques et d’avoir tenté d’influencer les médias. Dans un rebondissement récent, le président israélien Isaac Herzog a réagi à des déclarations de Donald Trump selon lesquelles ils auraient discuté d'une grâce présidentielle pour Netanyahou.
D'après le communiqué des services d’Isaac Herzog, « Il n’y a pas eu de conversation entre le président Herzog et le président Trump depuis que cette demande de grâce a été soumise. » Ces déclarations interviennent après que Trump a affirmé lors d'une conférence de presse qu'il avait évoqué la situation avec Herzog. Lors de cette rencontre, il a assuré : « J’ai parlé au président et il m’a dit que la grâce était en cours. »
Le 30 novembre 2025, Netanyahou avait lui-même demandé une grâce, arguant que ses ennuis judiciaires divisaient la société israélienne. Il fait face à des accusations d'avoir reçu des cadeaux d'une valeur dépassant 260 000 dollars de la part de milliardaires, en échange de décisions politiques favorables.
Respect des procédures établies
Dans deux autres affaires distinctes, il est reproché à Netanyahou d'avoir tenté de négocier une couverture médiatique plus clémente. Il a toujours nié toute implication dans ces affaires, affirmant : « C’est un Premier ministre en temps de guerre, c’est un héros. Comment ne pas lui accorder la grâce ? » a commenté Trump, qui se tenait aux côtés de Netanyahou en Floride.
Les services d’Isaac Herzog ont toutefois précisé que, bien qu’un représentant de Trump ait interrogé Herzog sur cette grâce, toute décision dépendrait des procédures appropriées. « Cela fait plusieurs semaines qu’une discussion a eu lieu concernant l'état d'avancement du processus », ont-ils ajouté.
Le procès de Netanyahou continue de susciter des débats en Israël, et la pression s'accroît sur Herzog pour qu'il prenne une position claire. Quelques experts s'interrogent sur l'opportunité d'une grâce, soulignant que cela pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique israélien et la perception publique de la justice. Une récente enquête a révélé que près de la moitié des Israéliens s'opposaient à une telle grâce.
Alors que Netanyahou se bat pour sa réputation et son avenir politique, le débat sur l'impact de ses actions sur la stabilité du pays reste plus que jamais d'actualité. Les opinions des citoyens semblent mitigées, mais l'ombre de la corruption continue de planer sur l'un des dirigeants les plus emblématiques d'Israël.







