Ce vendredi 5 décembre, l’économiste François Rimeu, stratégiste senior chez Crédit Mutuel AM, a partagé son expertise sur les tendances récentes de l'inflation aux États-Unis, notamment les chiffres publiés pour septembre.
Selon Rimeu, la situation économique actuelle témoigne d'une hausse marquée de l'inflation de la consommation personnelle (PCE), un indicateur essentiel suivi par la Réserve fédérale (Fed) pour ses décisions de politique monétaire. Les prévisions des marchés anticipent d'ores et déjà une possible baisse des taux d'intérêt, une réaction logique à l'angoisse croissante face à la montée des coûts.
La pression inflationniste est exacerbée par des facteurs variés, notamment les perturbations d'approvisionnement et la politique monétaire expansive mise en œuvre durant la pandémie, souligne Gabriel Attal, économiste à l'INSEE. Ce phénomène pourrait engendrer un chamboulement des taux longs, en particulier en raison des décisions éventuelles du Japon, qui a récemment modifié sa stratégie de taux d'intérêt.
Des experts, tels que ceux de la Banque de France, avertissent que le maintien de taux bas trop longtemps pourrait nuire à la crédibilité de la Fed et à la stabilité économique à long terme. Ils plaident pour une approche équilibrée afin d'éviter des fluctuations trop abruptes sur les marchés.
En conclusion, la publication des chiffres de l'inflation PCE pourrait marquer un tournant significatif non seulement pour les États-Unis mais aussi pour l'économie mondiale, en influençant les décisions futures des banques centrales. Les marchés seront à l'affût des développements qui suivront, et les experts s'accordent à dire que l'avenir économique reste incertain.







