Début décembre, Bernard Roussin a fait son entrée avec ses 350 moutons à la cave Les Vignerons de Tavel et Lirac. Ce projet d'écopâturage ne se contente pas d'être une simple curiosité agricole ; il crée un lien bénéfique entre le berger et les vignerons, permettant d'entretenir et fertiliser les vignes de manière naturelle.
« Nous sommes ravis d'accueillir Bernard et son troupeau pour une seconde année consécutive, » partage Maguy Roudil, secrétaire générale de la cave. Grâce aux efforts combinés des viticulteurs, Roussin a installé des filets pour délimiter un vaste parc, permettant aux moutons et à une centaine de chèvres de pâturer tout l'hiver dans le vignoble.
Cette méthode durable d'entretien des vignes n'est pas seulement bénéfique sur le plan agronomique, mais aussi sur le plan environnemental. En effet, selon le rapport de l’Le Monde, l'écopâturage contribue à la biodiversité et limite l'utilisation des herbicides, qui peuvent avoir des effets néfastes sur l'écosystème.
« Les moutons apportent une forme de fertilisation organique, qui enrichit le sol et améliore la qualité des raisins, » explique un expert en viticulture. De plus, cette méthode s'inscrit dans une démarche de développement durable, en réduisant l'empreinte carbone des exploitations.
Au-delà des bénéfices agronomiques, ce partenariat entre le berger et les vignerons est une belle initiative qui renforce les liens communautaires, tout en valorisant des pratiques respectueuses de l'environnement. Ces vignes, entretenues de manière naturelle, pourraient bien devenir un modèle à suivre dans d'autres régions viticoles de France.







