Le 14 décembre, Justine Benin, ancienne députée et coordinatrice interministérielle contre les violences faites aux femmes en Outre-Mer, a été victime d'une agression sexuelle au Moule, en Guadeloupe. Cette attaque a également touché une autre femme, plongeant la région dans l'horreur. Selon le parquet de Pointe-à-Pitre, l'agresseur a été rapidement interpellé et se trouve actuellement en garde à vue.
Les événements tragiques se sont déroulés tôt le matin, aux alentours de 6h30. Justine Benin, dans sa ville natale, a été abordée par un individu qui l'a soulevée, étranglée et a tenté de relever sa jupe. Dans le même temps, le même homme a agressé une autre victime à proximité. La procureure Caroline Calbo a confirmé que des examens médicaux étaient en cours pour établir les incapacités totales de travail pour les deux femmes.
Depuis, les réactions affluent, tant de la part des politiques que de la société civile. Un collectif de sénateurs et de députés de Guadeloupe a exprimé son soutien à Justine Benin, affirmant qu'il était crucial de lutter contre toutes les formes de violence faites aux femmes. Ils ont appelé à une mobilisation générale pour éradiquer ces actes inacceptables.
Les violences sexuelles comme celles-ci rappellent l'urgence d'agir pour protéger les droits humains. Les experts, dont la sociologue Marie-Pierre Gauthier, soulignent que des mesures politiques et éducatives sont nécessaires pour prévenir de telles atrocités. La lutte contre les violences faites aux femmes ne doit pas être une priorité, mais une obligation sociale.
En fin de compte, cette affaire est un rappel douloureux que les violences sexistes persistent dans notre société. Des voix s'élèvent pour demander aux autorités de prendre des mesures concrètes afin de garantir la sécurité des femmes. L'espoir est que des initiatives soient mises en place, agissant comme des boucliers contre ces comportements déviants.







