Ce mercredi, une opération coordonnée a mené à l’arrestation d’une vingtaine d’hommes à travers la France, identifiés grâce à des commandes en ligne passées dans les mois précédents. Ces individus, issus de divers milieux et âges, seront présentés à la justice pour des délit de possession de poupées aux traits d’enfants, une infraction sévèrement réprimée.
Des sources telles que Libération rapportent que les interpellations ont eu lieu dans une vingtaine de départements. Les enquêteurs ont souligné l'absence de profil type parmi les personnes arrêtées, ce qui témoigne de la portée alarmante de cette problématique sociale.
La traçabilité des commandes a été possible grâce à des plateformes en ligne comme Shein, qui a récemment fait l’objet de vives critiques pour avoir proposé à la vente ces poupées à l'apparence enfantine. Dans une déclaration faite le 4 novembre dernier, un porte-parole de l'entreprise a affirmé que Shein collaborait pleinement avec les autorités pour identifier les acheteurs impliqués.
Les personnes interpellées sont actuellement en garde à vue pour une durée maximale de 48 heures et risquent jusqu’à cinq ans de prison ainsi qu’une amende s’élevant à 75 000 euros pour des accusations de représentation de mineur à caractère pornographique. Les enquêtes se poursuivent et pourraient permettre d’établir d’autres infractions, notamment en lien avec des actes de pédocriminalité.
Cette affaire souligne un sujet sociétal préoccupant qui mérite une attention urgente. Les experts s'accordent à dire que la lutte contre ce phénomène doit s'intensifier, car il touche des aspects fondamentaux de la protection des enfants contre toute forme d’exploitation.







