Jeudi 11 décembre, en début de journée, les forces de l’ordre ont dû intervenir à la gare d’Annecy pour appréhender un homme de 34 ans après qu'il ait été surpris en train de dérober des objets dans une valise à bord d'un train.
La vigilance d'une passagère, qui a immédiatement alerté la police, a permis de confondre le voleur. L'individu, originaire de Rumilly, a été appréhendé aux côtés d'une femme de 37 ans, également sans domicile fixe. Lors de son interpellation, il a avoué les faits, justifiant son acte par une pathologie mentale. Il a déclaré souffrir de schizophrénie et affirmer que des voix l'incitaient à commettre ce délit.
Ce genre d'incident soulève une question importante sur la santé mentale et la précarité des personnes touchées. Un expert en santé mentale, le Dr. Pierre Dumont, a déclaré à Le Monde : "Il est essentiel d’aborder la lutte contre la criminalité d'une perspective holistique, en tenant compte des troubles psychologiques qui peuvent influencer le comportement des individus. La société doit se demander comment aider les personnes vivant ces défis, au lieu de simplement les criminaliser."
L'homme a été placé en garde à vue, le temps de déterminer la suite des procédures judiciaires et d'évaluer ses besoins en matière de soins psychologiques. Ces événements rappellent l'importance d'une prise en charge adaptée pour les personnes en difficulté, afin de prévenir de tels actes à l'avenir.







