En pleine guerre en Ukraine, une perspective nouvelle pourrait émerger. Le chancelier allemand Friedrich Merz a récemment déclaré à la chaîne ZDF que, sous certaines conditions, les forces occidentales pourraient jouer un rôle décisif en repoussant les troupes russes. Cette déclaration marque un tournant potentiel dans le soutien à l'Ukraine, augmentant les attentes autour d'une intervention internationale.
Durant une réunion cruciale du groupe de contact pour la défense de l'Ukraine (UDCG), Merz a évoqué la nécessité d'établir des garanties de sécurité, insistant sur le fait que les forces de maintien de la paix seraient prêtes à agir fermement en cas de violations des termes d’un cessez-le-feu. Ce type de stratégie serait essentiel pour instaurer une zone démilitarisée entre les Parties, un point souvent abordé par les experts en relations internationales.
En parallèle, l’Ukraine continue d’activer ses propres capacités offensives. Une récente attaque de drones ukrainiens a fait deux blessés en Russie, confirmant la détermination de Kiev à frapper en profondeur sur le territoire ennemi. Les autorités russes, quant à elles, rapportent des dommages matériels et des coupures d'électricité dans la région de Krasnodar, une situation qui polarise les opinions des analystes, notamment en ce qui concerne la légitimité de ces actions.
L’Allemagne, majoritairement en tête du soutien militaire européen, a décidé de renforcer les défenses antiaériennes de l’Ukraine, en ajoutant des missiles provenant de ses propres stocks. Ce soutien représente un investissement supplémentaire de 3 milliards d'euros, totalisant une aide allemande de 11,5 milliards pour 2026, comme l’a rapporté le média français La Dépêche.
Alors que le climat reste tendu, des voix s’élèvent également pour discuter des implications du statu quo. Certains experts estiment que la non-adhésion de l'Ukraine à l'OTAN pourrait être perçue comme une victoire pour Vladimir Poutine, mais paradoxalement, cela pourrait également s’avérer être une défaite déguisée pour la Russie si l'Ukraine parvient à renforcer sa résilience militaire avec l’appui occidental. Ainsi, chacun tente de sortir vainqueur de cette crise multiforme, les négociations de paix restant un terrain glissant.







