Selon les dernières évaluations de l’ONU, le commerce mondial est sur le point de franchir un seuil historique en 2025, atteignant un montant incroyable de plus de 35 000 milliards de dollars. Ce chiffre, qui représente une augmentation approximative de 2 200 milliards de dollars par rapport à 2024, témoigne d'une dynamique économique positive, bien que des incertitudes demeurent pour l'année suivante.
Le rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced) révèle que cette hausse sera principalement soutenue par la progression des échanges de biens, estimée à environ 1 500 milliards de dollars, ainsi qu'une abondante croissance dans le secteur des services, qui pourrait atteindre 750 milliards de dollars. Une telle tendance souligne l’importance croissante de l'économie de services dans le paysage commercial mondial.
Néanmoins, le Cnuced a également mis en garde contre un possible ralentissement en 2026, attribué à divers facteurs tels que le ralentissement économique global, l'augmentation de la dette mondiale, et les coûts logistiques en hausse. Selon de nombreux experts, cette conjoncture pourrait affecter la capacité des pays, notamment ceux en développement, à maintenir une croissance soutenue dans leurs échanges commerciaux.
Entre 2024 et 2025, les pays en développement devraient enregistrer une croissance de 8 %, dépassant ainsi la moyenne mondiale. En particulier, l’Asie de l’Est se démarque avec des exportations en hausse de 9 %, selon des estimations de l'ONU. Cela montre une résilience remarquable dans les échanges internationaux de ces régions, offrant ainsi des perspectives d’avenir encourageantes malgré les défis économiques globaux.
Parallèlement, le secteur manufacturier reste un pilier central, affichant une croissance impressionnante de 10 % sur l'année écoulée, notamment grâce à la forte demande pour l'électronique alimentée par l’essor de l'intelligence artificielle. Cependant, le secteur automobile, à l'inverse, lutte avec un recul de 4 %, illustrant les disparités au sein des différents segments du commerce.
Face à cette évolution, l’attention des décideurs politiques et économiques est essentielle pour naviguer les complexités d'un commerce mondial en mutation. Des voix comme celles de Gabriel Attal, ministre de l'Économie et des Finances, rappellent l'importance d’anticiper les défis à venir pour garantir une prospérité économique durable.
Enfin, il convient de souligner que cette croissance du commerce mondial n'est pas seulement une question économique mais aussi un reflet des relations internationales de plus en plus interdépendantes. Alors que nous regardons vers 2025, les implications de ces flux commerciaux devraient continuer à influencer non seulement l'économie, mais aussi la politique mondiale.







