Le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a annoncé que le redémarrage de Brandt, le dernier grand fabricant d'électroménager français actuellement en liquidation judiciaire, ne se fera pas avec les 700 salariés de l'entreprise. "Je ne suis pas là pour vendre du rêve", a-t-il déclaré lors d'une interview sur BFMTV, exprimant son scepticisme quant à un retour complet des employés dans le cadre d'un processus de reprise.
Cependant, le ministre a précisé qu'il ne comptait pas abandonner la marque Brandt. Il a promis que les salariés auront des nouvelles d'ici la fin du mois de janvier sur l'avenir de l'entreprise. Le ministre a également exprimé son soutien à l'initiative de Stephan Français, patron de Thomson Computing, qui a proposé une reprise partielle du site d'Orléans. Sa démarche entend sauver 150 emplois en maintenant une partie de la production d'électroménager, tout en diversifiant l'offre de l'entreprise.
Les informations supplémentaires mentionnées par Le Monde soulignent la nécessité d'une solide capacité financière pour mener à bien cette relance partielle. Le tribunal compétent s'apprête à lancer un appel d'offres, et le ministre a confirmé que les premières décisions pourraient être prises assez rapidement.
Le soutien مالی du secteur public, incluant des contributions émanant de l'État et des collectivités locales, pourrait jouer un rôle crucial. À l'heure actuelle, 9 millions d'euros sont envisagés pour soutenir ce projet de reprise, ce qui a suscité des réactions mitigées parmi les experts de l'économie locale.
Faut-il s'attendre à un changement structurel significatif dans le secteur de l'électroménager en France ? Un analyste de marché contacté par BFMTV soulève la question : "La relance de Brandt pourrait être l'occasion de repenser le modèle économique de la production d'électroménager en France, axé sur l'innovation et la durabilité." Les prochains mois s'annoncent décisifs pour l'avenir de cette entreprise historique.







