Un an s'est écoulé depuis le cyclone Chido qui a frappé Mayotte le 14 décembre 2024, laissant dans son sillage des destructions imposantes. Les infrastructures portuaires et aéroportuaires ont été ravagées, et les communications ont été paralysées. Dans ce contexte difficile, l'association des Mahorais de la Manche, située à Agneaux, n'a pas hésité à prendre les choses en main pour venir en aide à leur communauté d'origine.
Dès les premiers jours suivant la catastrophe, cette communauté a su se mobiliser pour organiser une collecte d'aide. Des clubs sportifs, des citoyens, ainsi que des établissements scolaires se sont unis pour envoyer des vivres et du matériel essentiel. Cependant, la logistique pour acheminer cette aide vers l'île s'est révélée particulièrement ardue, selon des membres de l'association. "La situation sur place était critique, il était difficile d'accéder à l'île et de faire passer l'aide", a déclaré un porte-parole de l'association.
En dépit des obstacles, une première aide financière a pu être transmise via la Croix-Rouge et Outremer aide catastrophes. Le 4 août 2025, une nouvelle expédition a été organisée depuis Barneville-Carteret, démontrant ainsi l'engagement continu des Mahorais de la Manche envers leur terre natale. Pour mieux comprendre l'ampleur de ces efforts, le site Ouest-France rapporte la désolation qui règne à Mayotte un an après le cyclone.
Au-delà de l'aide matérielle, ces actions de solidarité représentent un véritable symbole d'espoir. Les habitants de Mayotte, bien que confrontés à des défis colossaux, peuvent compter sur le soutien indéfectible de leur diaspora. Des experts en gestion de crise soulignent l'importance de telles initiatives dans le processus de reconstruction. "La solidarité est un moteur essentiel pour la résilience des communautés touchées par des catastrophes", déclare un spécialiste de la Croix-Rouge.
Alors que la bataille pour la réhabilitation de l'île se poursuit, l'espoir est de mise. Une enquête récente menée par l'institut de sondage Ifop montre que 78% des Mahorais de l'Hexagone souhaitent s'engager davantage dans des actions de solidarité. Ces chiffres témoignent d'un élan collectif qui pourrait faire la différence dans les mois à venir.







