Lors d'une soirée de gala à Washington, le président américain Donald Trump a vivement critiqué son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirmant que ce dernier n'avait pas pris la peine de lire une proposition de paix récemment envoyée par les États-Unis. Cette déclaration révèle une franche tension dans le cadre des négociations complexes entourant le conflit en Ukraine.
Trump a précisé : « Nous avons discuté avec les dirigeants russes et ukrainiens, mais je suis déçu que le président Zelensky n'ait pas encore examiné notre proposition. » Bien que ce dernier ait affirmé avoir eu des échanges constructifs avec des représentants américains, notamment Steve Witkoff et Jared Kushner, des doutes persistent quant à la volonté de Zelensky de s'engager pleinement dans le processus de paix.
Alors que la situation escalade, Zelensky se rend à Londres pour rencontrer des alliés européens, dont le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français Emmanuel Macron, et le chancelier allemand Friedrich Merz. Cette visite vise à renforcer les efforts diplomatiques pour résoudre un conflit qui dure depuis plusieurs années. Le président français a récemment souligné : « Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour qu'elle s'engage à conclure une paix durable. »
Les tensions entre Kiev et Moscou se sont intensifiées suite aux critiques de Trump. Des experts suggèrent que la position ferme du président américain pourrait en réalité nuire aux négociations. Selon l'analyste en relations internationales Claire Gérard, « La dynamique actuelle entre Trump et Zelensky complique gravement le chemin vers une résolution pacifique. »
Dans le même temps, l'émissaire américain, Keith Kellogg, a annoncé que les négociations pour un accord de paix étaient « très proches ». Toutefois, les deux questions prépondérantes restent la région du Donbass et la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui demeurent des sujets sensibles. Kellogg a mentionné : « Si ces points sont résolus, d'autres aspects pourraient suivre assez facilement. »
Les forces russes continuent de contrôler environ 19,2% du territoire ukrainien, accentuant l'urgence d'une résolution pacifique au conflit, le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, rapportent de nombreux médias, y compris Le Monde.
