La nuit du 29 décembre 2025, la Brigade Anti-Criminalité (BAC) a réalisé une intervention décisive à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour libérer une jeune femme retenue contre sa volonté par son ex-compagnon, un individu en fuite depuis huit mois.
Selon les informations rapportées par Le Parisien, cet homme, qui avait quitté le quartier de semi-liberté de la prison de la Santé, a profité d’une visite à son ex-conjointe, avec qui il partage deux enfants âgés de 2 et 3 ans. Si sa présence était censée être familiale, il se serait rapidement transformée en une situation de menace. L'ex-compagnon a bloqué la sortie de l'appartement, rendant la femme séquestrée durant plusieurs heures.
Son nouveau partenaire a finalement alerté les autorités aux alentours de 22 heures, inquiets pour la sécurité de la jeune femme. La BAC, entraînée pour ce type de situation délicate, a fait appel à une colonne d'effraction pour entrer dans le logement et secourir la victime. La libération a eu lieu peu après 1h30 et n'a pas engendré de blessures pour la mère et ses enfants, comme l’a rapporté Le Figaro.
Ce scénario tragique a mis en lumière les dangers que peuvent représenter des individus dont le comportement devient imprévisible après un séjour en détention. Des spécialistes de la criminologie soulignent que dans des cas comme celui-ci, les tensions familiales peuvent rapidement se transformer en incidents violents.
Suite à son arrestation, l'agresseur a été placé en garde à vue, alors que la situation est suivie de près par le service d’accueil et d’investigation de proximité de Bobigny. Cette affaire soulève des interrogations sur la manière dont les autorités gèrent les cas de libération conditionnelle et la protection des victimes de violences domestiques.







