Dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes, Moscou a récemment affirmé qu'une attaque par drone avait visé la résidence secrète de Vladimir Poutine, située dans la région de Novgorod, entre Moscou et Saint-Pétersbourg. Toutefois, les autorités ukrainiennes démentent ces accusations, les qualifiant de mensonges.
Cette résidence, connue sous le nom de "Dolgiye Borody", est placée sur un vaste terrain de 250 hectares qui abrite également d'autres installations. Comme le rapporte RBK, 150 hectares appartiennent à la Fédération de Russie, tandis que les 100 hectares restants sont la propriété d'une société étroitement liée à l'oligarque Iouri Kovaltchouk, un proche de Poutine.
Cet homme d'affaires est reconnu comme le principal actionnaire de la banque Rossiya et détient de solides intérêts dans divers secteurs, y compris les médias. Sa fortune est estimée à environ 3 milliards de dollars, selon Forbes.
Une propriété luxueuse et fortement sécurisée
Sur le territoire, plusieurs bâtiments sont utilisés par le FSB, le service de sécurité russe, signalant un niveau de sécurité élevé. En effet, la résidence de Poutine elle-même est un véritable complexe, comprenant un palais de 3 500 mètres carrés, des installations sportives, et même un casino. Selon Proekt, des améliorations ont été réalisées, notamment la construction d'une maison pour sa compagne présumée, Alina Kabaeva.
En réponse aux accusations de Moscou selon lesquelles 91 drones auraient été lancés par Kiev, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrii Sybiga, a déclaré que la Russie n’avait fourni aucune preuve tangible. Du côté français, des sources officielles ont également indiqué qu'aucune preuve solide ne corroborait ces allégations.
Des experts en sécurité soulignent que l'armement mis à disposition pour protéger la résidence, incluant des véhicules blindés Pantsir-S1, témoigne de l'importance accordée à la sécurité du président russe. Cette situation soulève des questions sur l'efficacité de ces mesures de protection dans un contexte de guerre active, où l'Ukraine semble montrer des capacités offensives croissantes.
Alors que le Kremlin renforce son discours anti-ukrainien, cette allégation pourrait également avoir des répercussions sur les pourparlers diplomatiques en cours, marquant ainsi une escalade potentielle dans le conflit. La communauté internationale suit de près ces développements, avec un intérêt particulier pour la manière dont cette dynamique influencera les prochaines étapes des discussions entre les deux nations.







