Un discours pour l’avenir
« Mes chers compatriotes » : ce soir, à 20 heures, Emmanuel Macron s’adressera aux Français, comme il le fait chaque 31 décembre. Dans un contexte de défi politique et d’instabilité internationale, le président compte esquisser sa feuille de route pour 2026, tout en appelant à l'espoir.
Des défis toujours aussi présents
Sa popularité est en berne, avec seulement 25 % de confiance selon une enquête récente, et près de 63 % des Français n’ont pas l’intention de suivre ses vœux, d’après un sondage Toluna/Harris Interactive pour LCI. Alors que les précédentes allocutions avaient rassemblé plus de 9 millions de téléspectateurs, ce constat illustre un climat social délicat.
Au cœur de son intervention, la guerre en Ukraine : un conflit majeur qui approche de sa cinquième année. Macron devrait évoquer des initiatives récentes, comme la réunion de la « coalition des volontaires » en janvier, destinée à faciliter la conclusion du conflit.
Un appel à l’action
Déterminé à éviter l'immobilisme, le président insistera sur l'importance d'une France dynamique et proactive. Des discussions autour de la régulation des réseaux sociaux pour protéger les jeunes adolescents sont sur la table, avec des mesures annoncées prochainement. Ce sujet, hautement controversé, pourrait provoquer de vives réactions de la part des internautes.
Priorités nationales en vue
Pendant son discours, Macron abordera aussi trois points clés : la réintroduction d'un service national, la qualité des débats sur la fin de vie, et la régulation des réseaux sociaux. Le service national, envisagé sous une forme volontaire, reçoit un accueil généralement positif dans l'opinion publique, comme le soulignent plusieurs analystes politiques.
Sur la question des réseaux sociaux, notamment dans le cadre de l’interdiction de certaines plateformes pour les jeunes, il y a une forte attente d’actions concrètes. La consultation publique sur ce sujet a éveillé des passions, mais aussi des inquiétudes quant à la liberté d’expression.
La loi sur la fin de vie, promise depuis longtemps, sera également abordée, avec des débats qui commenceront le 20 janvier au Sénat. Les discussions s’annoncent tendues, en particulier avec un groupe Les Républicains très réticent.
Il est clair que la situation politique actuelle, marquée par une Assemblée sans majorité, complique la tâche de Macron. Néanmoins, son souhait de construire des compromis démontre une volonté d'avancer. À ces sujets variés, le président espère insuffler une dynamique d’espoir et d’action, tout en se prévoyant d'éviter un optimisme démesuré.







