Les émissaires américains et ukrainiens poursuivent leurs discussions en Floride, avec un objectif clair : faire avancer le processus de paix dans un contexte de tensions régionales persistantes. Les responsables des deux pays s'accordent à dire que la Russie doit faire davantage pour faciliter ces efforts.
Cette rencontre fait suite à des déclarations partagées concernant les répercussions de récents événements, notamment les préoccupations croissantes exprimées par l'AIEA concernant la centrale nucléaire de Tchernobyl. En effet, les dommages causés par des attaques de drones ont fragilisé l'arche de protection du site historique, menaçant ainsi sécuriser les matières radioactives.
Steve Witkoff, l’émissaire de la Maison Blanche, a affirmé que la réunion du vendredi 5 décembre avait été productive, indiquant que des progrès notables avaient été réalisés. Ces pourparlers, qui se poursuivront aujourd'hui, sont envisagés comme une étape cruciale vers un cessez-le-feu durable. Dans une déclaration commune, les autorités américaines et ukrainiennes ont pourtant souligné que tout progrès dépendra de la volonté de la Russie à prendre des mesures concrètes pour réduire les tensions.
Évoquant ces enjeux, Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, a averti que les récents dégâts à Tchernobyl, confirmés par une inspection, ont compromis la sécurité de la centrale. "L'arche de protection a perdu ses fonctions premières de sécurité, ce qui pourrait avoir des répercussions graves", a-t-il déclaré.
La situation à Tchernobyl suscite des inquiétudes internationales, notamment de la part de l'Union européenne, qui a renforcé ses appels à la désescalade. Des experts en sécurité nucléaire ont exprimé leurs préoccupations sur les risques d'une mauvaise gestion des installations nucléaires dans un contexte de conflit, et soulignent la nécessité d'une coopération internationale accrue pour mettre fin aux hostilités.
En parallèle, la Suède a récemment annoncé qu'elle redirigerait son aide en fermeture de ses ambassades dans plusieurs pays africains, au profit de l'Ukraine, affirmant que cela marquait un changement stratégique dans sa politique d'assistance internationale. Le gouvernement suédois vise à accroître son aide à l'Ukraine de près de 20%, selon Benjamin Dousa, ministre de la Coopération internationale.
Les prochaines heures pourraient se révéler décisives, tant sur le plan diplomatique que pour la sécurité nucléaire. Les représentants américains et ukrainiens poursuivront leurs discussions, espérant une avancée dans les négociations de paix et une résolution pacifique de la crise.







