Lors du conseil municipal de Marseille, le 18 décembre, Amine Kessaci a été chaleureusement accueilli par le maire Benoît Payan. Ce choix s’inscrit dans un contexte difficile pour la ville, marquée par des tragédies, notamment l'assassinat de son frère, Mehdi Kessaci, survenu le 13 novembre 2025.
Le maire Payan a exprimé son souhait de faire entendre la voix d'Amine Kessaci, affirmant : "Il est essentiel d'inviter ceux qui se battent pour la justice et la dignité, surtout après les événements tragiques que nous avons vécus." Kessaci, prenant la parole, a souligné l'importance de dépasser les clivages politiques autour des questions de sécurité.
"Je suis fier que nous ayons pu nous unir pour rendre hommage à mon frère, qui n'était coupable que de son lien avec moi," a-t-il déclaré avec émotion. Il a ensuite critiqué l'atteinte à la liberté d'expression et a appelé à une action tangible, demandant le retour de la police de proximité. "La guerre contre la drogue est inutile si nous continuons à viser les jeunes. Il faut, au contraire, s'attaquer aux pays qui prospèrent grâce à ces trafics," a-t-il ajouté.
Dans ses propos, Kessaci a également évoqué la nécessité de projets d'infrastructure, comme le développement des transports en commun et la rénovation des établissements scolaires. "Pour que tous les Marseillais puissent vivre en sécurité, des actions concrètes doivent être mises en œuvre," a-t-il insisté.
Ce discours, qui a résonné auprès des élus présents, rappelle l'urgence d'agir pour faire face aux défis de Marseille, selon de nombreux experts en sécurité publique. Ils soulignent que l'implication de la communauté et le dialogue entre les citoyens et les institutions sont cruciaux pour restaurer la confiance et créer un environnement sécurisé. Pour plus d'informations sur ces enjeux, consultez le site La Provence.







