La défiscalisation des pourboires sera maintenue à partir du 1er janvier 2026, malgré l'absence d'un budget de l'État qui devait prolonger cette mesure jusqu'en 2028. Cette nouvelle a été confirmée par le Bulletin officiel de la Sécurité sociale (BOSS), selon une information relayée par Franceinfo le 30 décembre.
À la base, la mesure avait été votée par l'Assemblée nationale le 27 octobre, suite à un amendement proposé par Laurent Wauquiez, président du groupe Droite Républicaine. Cependant, le budget de l'État n'a pas été adopté et ne le sera pas avant fin 2025. Pendant ce temps, la défiscalisation des pourboires se poursuivra, apportant un soulagement aux salariés du secteur, qui dépendent fortement de ces petites sommes. En effet, une étude menée par l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) révèle que près de 70% des employés touchent régulièrement des pourboires. Thierry Marx, chef étoilé et président de l'Umih, a souligné l'importance de cette mesure pour maintenir l'attractivité des métiers liés à l'hôtellerie et à la restauration.
Selon Ouest-France, un texte officiel pour prolonger l'exonération des cotisations sociales sur les pourboires sera publié prochainement au Journal officiel. Cette exonération, mise en place depuis 2022, bénéficie aux salariés dont la rémunération ne dépasse pas 1,6 Smic, garantissant ainsi un soutien significatif pour de nombreux travailleurs.
La question de la fiscalité des pourboires a été une source de préoccupation récurrente. En 2022, la remise en cause de cette exonération avait déjà suscité l'inquiétude au sein des secteurs concernés. En conséquence, une majorité de patrons, soit 86%, considèrent les pourboires comme un élément essentiel de gratification pour leurs équipes. Les montants récoltés varient énormément, mais leur impact sur le moral des employés et leur stabilité financière est indéniable.
Cette prolongation de la défiscalisation des pourboires est donc vue comme un investissement dans le bien-être des travailleurs et une façon de préserver la compétitivité d'un secteur clé de l'économie française.







