Le 5 décembre à Chemillé, un lycéen a été victime d'une agression orchestrée par deux jeunes hommes de 18 ans. Convaincu qu'il se rendait sur un parking pour discuter, il a découvert qu'il ne s'agissait que d'un guet-apens bien orchestré.
Arrivé sur place, le lycéen a été immédiatement pris au dépourvu par ses agresseurs, cagoulés et armés. Sous prétexte de vouloir parler, ces derniers n'ont pas hésité à employer la force. La victime a tout d'abord été aspergée de gaz lacrymogène avant de recevoir des coups, notamment avec un pistolet à billes. Cette attaque brutale a laissé le lycéen sous le choc et a suscité l'indignation dans la communauté éducative.
Les témoignages de ses camarades révèlent l'ampleur du phénomène de violence à l'école, un sujet qui préoccupe de plus en plus les autorités. Un responsable pédagogique du lycée de l'Hyrôme a d'ailleurs déclaré : "Nous devons travailler ensemble pour créer un environnement scolaire plus sûr pour nos élèves." Selon les derniers rapports, l'incidents de ce genre se multiplient, poussant les établissements à travailler en partenariat avec la gendarmerie locale pour prévoir des actions de sensibilisation.
Les deux jeunes hommes ont été interpellés et devront comparaître devant le tribunal judiciaire d'Angers pour violences aggravées et port d'armes. L'affaire soulève la question de la sécurité au sein des établissements scolaires, un débat déjà engagé ces dernières années. Comme l'a souligné un expert en sécurité scolaire, "si nous ne prenons pas des mesures adaptées face à ces actes, nous risquons d'assister à une exacerbation de la violence entre élèves". La communauté locale espère que cette triste affaire sera le catalyseur d'un changement nécessaire.







