A la suite de la condamnation de Gérard Trémège, maire de Tarbes, sa première adjointe Andrée Doubrère a décidé de se porter candidate pour assumer la direction de la ville jusqu'aux prochaines élections municipales. Une décision profondément influencée par la gravité de la situation, qu'elle décrit comme un "moment d’émotion extrêmement fort".
Doubrère, qui a été profondément touchée par cette décision de justice, n’a pas hésité à accepter la responsabilité de prendre les rênes de la municipalité afin de gérer les affaires courantes, en attendant le départ officiel de Trémège, condamné notamment à une peine d'inéligibilité par le tribunal correctionnel de Pau. Elle a déclaré : "Je vais agir en tant que maire par devoir moral, pour le bien des Tarbais, et surtout pour ceux qui en ont le plus besoin. Ils méritent un service de qualité jusqu'à la fin de ce mandat".
Elle souligne sa fierté d'avoir été impliquée dans les initiatives de Trémège, telles que l'ouverture de nouvelles crèches et d'une épicerie sociale, qui ont eu un impact positif sur la communauté. Son intention est de mener cette transition de manière respectueuse et digne, en séparant clairement les aspects humains des enjeux politiques.
« Il est essentiel de tourner la page de manière constructive », ajoute-t-elle. Cette déclaration fait écho aux préoccupations exprimées par plusieurs analystes politiques, qui craignent que cette situation ne crée des tensions au sein du conseil municipal. Selon des sources proches du dossier, la nomination d'un nouvel édile s'avère cruciale pour maintenir l'équilibre et la continuité des projets en cours.
À l'approche du prochain conseil municipal, qui élira le nouveau maire, il reste à voir si d'autres candidats émergeront. En attendant, Doubrère semble déterminée à honorer l'héritage de son prédécesseur tout en préparant Tarbes à relever les défis futurs.







