Le 11 décembre, le Sénat a approuvé un budget de 57,1 milliards d'euros pour la défense, marquant une augmentation significative de 6,7 milliards d'euros. Ce vote fait suite à un soutien massif affiché par l'Assemblée nationale, qui avait adopté un principe similaire la veille. Ce budget, en hausse de 13%, est conçu pour répondre à un contexte géopolitique de plus en plus préoccupant, notamment en raison des événements en Ukraine et des tensions croissantes avec la Russie, comme l’a souligné Le Monde.
En votant cette augmentation, allant d’un consensus allant de la droite aux socialistes, les sénateurs montrent une volonté commune de renforcer les capacités militaires de la France. Les écologistes, en revanche, se sont abstenus, tandis que les communistes ont exprimé leur opposition. La ministre des Armées, Catherine Vautrin, a déclaré que cette initiative répond à « une dégradation très vive du contexte international ».
« Ce budget doit nous permettre de faire face aux nouvelles menaces, mais il ne doit pas juste résonner comme une simple augmentation », a affirmé Dominique de Legge, rapporteur spécial de la commission des Finances.
Il est à noter que la situation sans majorité solide à l'Assemblée nationale pousse le gouvernement à chercher des soutien à travers plusieurs débats au Parlement, notamment sur la défense. Dans ce cadre, France 24 rapporte que Sébastien Lecornu, le Premier ministre, envisage une approche participative pour encourager une discussion ouverte de la politique de défense.
Les enjeux sont cruciaux face à la montée des menaces, où un financement adéquat est essentiel non seulement pour moderniser les équipements, mais également pour assurer une présence militaire française plus affirmée sur la scène mondiale. Les parlementaires attendent maintenant un débat plus stratégique sur l'utilisation de ces fonds, en espérant qu'un véritable plan d'action émergera de cette dynamique.







