En réponse aux pressions croissantes du président américain Donald Trump concernant la nécessité d'organiser des élections en Ukraine, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il était "prêt" à envisager des élections, à condition que la sécurité du scrutin soit garantie. Cependant, cette ambition se heurte à la loi martiale en vigueur depuis 2022, qui interdit la tenue d'élections dans un contexte de conflit.
Dans une récente interview accordée à Politico, Trump a affirmé : "Je pense que c’est le moment de permettre au peuple ukrainien de faire son choix, même en temps de guerre." Il a exprimé des préoccupations quant à la manière dont l’Ukraine pourrait utiliser la situation actuelle pour éviter des élections, soulignant l'importance de la transparence démocratique.
Interrogé sur ce sujet lors d'un déplacement en Italie, Zelensky a affirmé : "Je suis prêt pour des élections, mais il est crucial d'avoir l'appui des États-Unis et d'autres alliés pour garantir la sécurité." Malgré cette déclaration, la loi martiale complique considérablement la situation, car elle interdit explicitement les élections pendant son application.
Dans un cadre législatif en pleine évolution, le président ukrainien a évoqué la nécessité de revoir les lois qui régissent les élections durant l'état d'urgence, suggérant qu'il demanderait au Parlement d'évaluer des amendements potentiels. Ultérieurement, il a souligné l'importance de réponses légales claires à toute interrogation sur l’organisation d’élections en temps de guerre.
Experts et politiciens ukrainiens s'interrogent sur les implications de l'instauration d'élections sous la loi martiale. Le professeur de droit constitutionnel Ihor Kachur a été cité par Le Monde : "Organiser des élections en temps de guerre pose non seulement des défis logistiques, mais soulève aussi des questions éthiques sur la véritable représentativité des résultats."
Alors que la pression internationale continue de croître, il reste à voir comment l’Ukraine et ses partenaires réagiront face à cette situation complexe, mais cruciale pour l'avenir démocratique du pays.







