Le 25 décembre, le pape Léon XIV dévoilera sa première bénédiction de Noël depuis la basilique Saint-Pierre, réaffirmant son désir de paix dans un monde déchiré par les conflits. Cette célébration intervient après une année marquée par des tensions politiques et militaires, mais également par un nouvel espoir de réconciliation à Gaza.
Cette année, les chrétiens célèbrent un Noël particulier, marqué par des espoirs de paix à Bethléem, où des milliers de fidèles se sont rassemblés pour des célébrations festives après des années de guerre. Selon des sources locales, les festivités ont retrouvé un certain éclat grâce à une trêve précaire à Gaza, en vigueur depuis octobre 2023. « C'est un moment de joie après des temps si sombres », confie un habitant de Bethléem à Le Monde.
Le pape, qui prononcera sa bénédiction « Urbi et Orbi » à 12h (11h GMT), avait auparavant célébré une messe de Noël soulignant les thèmes de la charité et de l'espoir face à une « économie faussée ». Ce sera également la première fois qu'il présidera la messe de Noël, renouant avec une tradition perdue depuis le pontificat de Jean-Paul II, comme souligné par France 24.
Le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, a également appelé à l'espoir en mentionnant que Noël « nous pousse à réfléchir au-delà de la domination », une notion partagée par de nombreux leaders religieux. Malgré les guerres qui ravagent l'Ukraine et d'autres régions, les cultures de paix persistent, illustrées par les rassemblements à Bethléem, où le sapin de Noël brille à nouveau.
En dépit de la célébration, les observateurs s'inquiètent de la crise humanitaire continue à Gaza, et les voix s'élèvent pour rappeler que la paix nécessite des efforts constants. « L'amour, la solidarité et la justice doivent être au cœur de nos préoccupations », conclut le cardinal Pizzaballa, une idée qui résonne particulièrement durant cette période de fêtes.







