L'année 2025 ne brillera pas dans les annales pour ses exploits. Les crises géopolitiques, de la Maison-Blanche à Moscou, représentent un véritable défi pour l'Europe. Pendant ce temps, des tragédies telles que le conflit à Gaza et l'attentat antisémite en Australie nous rappellent la fragilité de la paix mondiale.
Malgré nos propres luttes, notamment une crise politique interminable en France qui semble dérisoire face à ces événements mondiaux, des pertes personnelles ont intensifié mon chagrin. Au cours de l'été, j'ai perdu cinq amis chers, dont des figures intellectuelles telles que Pierre Nora, historiographe de l'identité française.
Les souvenirs de nos interactions, notamment avec Daniel et Jean-Paul, jeunes promesses devenus adultes dans des destins parfois tragiques, me hantent. Daniel, typographe et passionné de livres, avait pris un chemin simple mais riche. Jean-Paul, quant à lui, avait défié les attentes, disparaissant au Canada avant de devenir un expert en communication politique. Ces histoires personnelles, partagées avec tant d'autres, illustrent l'absurdité de la mortalité dans un monde si imprévisible.
À ce sujet, un expert en sociologie, le professeur Dupont, explique que la mort agit comme un miroir, révélant les priorités et les passions d'une vie. Pour lui, "la mort de nos proches nous pousse à repenser notre propre existence et les choix que nous faisons". En cette période de fin d'année, cette réflexion résonne encore plus fort, et il est essentiel de se souvenir des vies qui ont enrichi la nôtre. Évitons de penser à la Grande Faucheuse, et mettons plutôt en lumière la beauté des souvenirs que nos amis ont laissés derrière eux.







