Dans la nuit du 28 au 29 décembre, un homme armé d'une barre de fer a tenté de s'introduire au domicile du préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville.
L'incident s'est produit alors que le préfet se trouvait chez lui. Les forces de gendarmerie, alertées immédiatement, ont réussi à neutraliser la situation avant qu'elle ne dégénère davantage. Le suspect, dont l'identité n'a pas été révélée, a été rapidement placé en garde à vue.
François-Xavier Bieuville, préfet depuis février 2024, a condamné cet acte d'agression avec la plus grande fermeté. Dans un communiqué, il a souligné que de telles actions visent non seulement des individus, mais remettent aussi en cause l'autorité de l'État et la sécurité publique.
Des réactions fortes au niveau national
Naïma Moutchou, la ministre des Outre-mer, a également réagi à cet incident. Sur le réseau social X, elle a exprimé son soutien à Bieuville, déclarant qu'attaquer un préfet équivaut à franchir une ligne rouge. Elle a insisté sur l'importance de protéger ceux qui œuvrent pour le bien de leurs territoires, affirmant : ‘‘Je sais ce qu’il met au service de ce territoire depuis près de 2 ans, avec exigence et sens du devoir.
L'événement a suscité de vives inquiétudes parmi les habitants de Mayotte, où des actes de violence vis-à-vis des représentants de l'État semblent en augmentation. Des experts en sécurité publique, comme le sociologue et spécialiste des Outre-mer, Jean-Luc Vasseur, soulignent que ce type de menace peut avoir des répercussions sur le moral des fonctionnaires, ainsi que sur la perception de la sécurité par la population.
Les autorités locales et nationales doivent maintenant réfléchir à des mesures efficaces pour garantir la sécurité des représentants de l'État, en menant peut-être des campagnes de sensibilisation sur la nécessité de respecter l'autorité et de protéger ceux qui œuvrent pour le bon fonctionnement de la République.







