La Bourse de New York a terminé la journée de mardi sur une note légèrement négative. Malgré la publication tant attendue du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed), les marchés n'ont pas pu trouver le dynamisme escompté.
Le Dow Jones a enregistré une baisse de 0,20 %, tandis que l'indice Nasdaq a chuté de 0,24 % et l'indice S&P 500 a décru de 0,14 %. Art Hogan de B. Riley Wealth Management a commenté que la séance avait été "très calme" et n'a offert "rien de nouveau", une situation à prévoir en début de semaine avant un jour férié.
Les investisseurs étaient attentifs aux "minutes" de la Fed, censées expliquer la décision de réduire les taux d'intérêt en décembre dernier. Cependant, ce compte rendu n'a pas vraiment apporté de surprises, le désaccord parmi les membres de la Fed ayant été largement couvert par les médias ces dernières semaines.
Comme indiqué dans le document, la majorité des responsables soutiennent l'idée d'ajuster les taux à la baisse si l'inflation continue de diminuer au cours des premiers mois de 2026. En revanche, quelques membres privilégient une approche plus prudente, plaidant pour maintenir la cible stable pendant quelque temps après cette troisième baisse consécutive. Ces opinions avaient déjà été anticipées par le marché, ce qui explique le manque de réactivité des investisseurs.
Du côté du marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans a légèrement augmenté, atteignant 4,12 % à 21H30 GMT, contre 4,11 % la veille. L'échéance à deux ans est restée stable à 3,45 %, en atteste la situation anxieuse des traders qui attendent le début de janvier pour réévaluer leurs positions.
La Bourse américaine sera fermée jeudi pour célébrer le Nouvel An. Selon Jose Torres d'Interactive Brokers, il est probable que la journée de mercredi demeure calme, beaucoup de traders préférant ne pas prendre de décisions avant janvier.
Sur le marché des actions, Meta (anciennement Facebook) a été parmi les valeurs en hausse, enregistrant une augmentation de 1,10 % à 665,95 dollars. Cette montée fait suite à l'annonce de l'acquisition de Manus, un agent d'intelligence artificielle développé par la startup Butterfly Effect, basé à Singapour. Bien que le montant de l'accord reste confidentiel, cette opération intervient dans le cadre de la stratégie de Mark Zuckerberg, visant à tirer parti de l'IA pour générer de nouveaux revenus.
D'un autre côté, le fabricant de puces Intel a vu son action progresser de 1,69 %, atteignant 37,30 dollars, soutenue par la participation de 5 milliards de dollars d'Nvidia dans son capital. Bien que l'annonce ait eu lieu en septembre, les formalités se sont récemment concrétisées, selon les documents déposés auprès de la SEC.
Dans le contexte global, la situation des marchés américains semble résignée, les investisseurs priorisant l'attente plutôt que l'action en cette période de transition annuelle, tout comme les commentaires d'experts soulignant l'intérêt grandissant pour des investissements à long terme.







