Le 15 décembre, Berlin devient le théâtre de pourparlers intenses entre des représentants ukrainiens et américains, marquant une étape significative dans la quête de soutien pour l'Ukraine. Suite à cinq heures de discussions fructueuses, l'émissaire américain Steve Witkoff évoque un « progrès considérable » dans la recherche d'une issue pacifique à la guerre avec la Russie.
Kaja Kallas, la ministre des Affaires étrangères de l'UE, a déclaré que cette semaine promet d'être « décisive » pour le financement de l'Ukraine, avec une réunion des dirigeants européens prévue jeudi et vendredi. Elle a indiqué que les pourparlers sur les fonds russes gelés sont « de plus en plus ardus », suscitant des préoccupations quant à l'engagement de l'UE à soutenir Kiev.
Les discussions se concentrent également sur l'idée d'un cessez-le-feu, que l'Ukraine souhaite sans concessions territoriales, une position énoncée par le président Zelensky lors des échanges avec Witkoff. Ces pourparlers ambitieux incluent la participation de figures influentes en Europe, notamment le chancelier allemand Friedrich Merz et le président français Emmanuel Macron. Selon des sources, la tension entre les attentes ukrainiennes et les réalités géopolitiques pourrait représenter un défi majeur.
De nombreux experts s'accordent à dire que la volonté de l'Ukraine de maintenir son intégrité territoriale, face aux exigences russes, est cruciale. Dans ce contexte, une analyse approfondie par les analystes de l'Institut Montaigne souligne que « céder aux pressions de Moscou pourrait avoir des répercussions graves sur la sécurité en Europe ».
Ces négociations, bien que délicates, soulignent l'importance d'unité et de clarté en matière de politique de défense parmi les nations européennes. Comme l'affirme récemment le rapport de Le Monde, un soutien cohérent et stratégique à l'Ukraine pourrait changer le cours du conflit et renforcer la stabilité du continent.







