À partir du 10 décembre dernier, l'Australie a mis en place une interdiction stricte de l'utilisation des réseaux sociaux pour les jeunes de moins de 16 ans. En écho à cette initiative, la députée Laure Miller, membre du groupe Ensemble et représentant la Marne, a introduit une proposition de loi qui sera discutée à l'Assemblée nationale le 19 janvier 2026. L'objectif? Interdire l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 15 ans.
Sur le plateau de franceinfo, le 10 décembre, Miller a affirmé : "L'interdiction est la seule solution." Elle s'interroge cependant sur la possibilité de contournement de cette mesure par les jeunes. "La seule solution est peut-être imparfaite, mais ce n'est pas parce qu'elle ne peut pas être appliquée de manière parfaite qu'il faut s'en passer," a-t-elle soutenu.
Cette proposition suscite de nombreux débats en France. Selon des psychologues de l'éducation, comme le Dr Philippe Collin, "les réseaux sociaux peuvent avoir des impacts négatifs sur le développement des jeunes adolescents, exacerbant l'anxiété et la dépression". Le bien-être des mineurs est donc au cœur des préoccupations des parlementaires.
Les experts s'accordent à dire qu'une approche plus globale, comprenant l'éducation aux médias et l'accompagnement parental, serait essentielle pour protéger les jeunes. Ce débat met en lumière les défis contemporains de la régulation numérique et le besoin urgent d'encadrer l'utilisation des technologies par les mineurs. Plusieurs sources, dont Le Monde et France Télévisions, soulignent l'importance de réfléchir aux conséquences des réseaux sociaux sur les jeunes générations.







