Né dans les rues vibrantes de Fort-de-France, le shatta émerge au début des années 2010 à Volga-Plage. Ce style musical martiniquais réinvente le dancehall jamaïcain à travers des basses puissantes et des rythmes entraînants, attirant l'attention d'un public de plus en plus nombreux, y compris en métropole. D'après un article de Le Monde, le shatta se révèle être une fusion d'influences variées, englobant le hip-hop américain et les sonorités antillaises.
Au départ, ce style musical s'est répandu sur SoundCloud et les réseaux sociaux. Il a rapidement captivé les jeunes Martiniquais grâce à son atmosphère festive et à sa capacité à inciter à danser. Cependant, certaines critiques se portent sur la vulgarité et le caractère explicite des paroles, un aspect qui suscite des débats parmi les amateurs de musique.
Malgré ces critiques, le shatta est devenu une plateforme d'expression pour de nombreuses artistes féminines, qui occupent désormais une place centrale dans ce mouvement. La chanteuse Maureen, par exemple, est à l'origine d'un regain d'intérêt pour ce style, rendant le shatta incontournable sur la scène musicale française. Son succès témoigne de l'évolution de la musique antillaise dans l'Hexagone.
Les experts en culture musicale suggèrent que le shatta pourrait bientôt s'étendre au-delà des frontières de la France, influençant d'autres genres et rendant hommage à la richesse des traditions caribéennes. La musique évolue, et le shatta pourrait bien être le prochain grand phénomène à conquérir le monde. Pour en savoir plus sur l'impact de ce genre musical, consultez les dernières analyses sur Le Monde.







