Nadège Lauzzana : Une carrière politique marquée par la recherche de liberté

Un héritage politique et culturel enrichissant à Agen : le parcours de Nadège Lauzzana.
Nadège Lauzzana : Une carrière politique marquée par la recherche de liberté
Nadège Lauzzana, adjointe à la Ville d’Agen, va achever son mandat au printemps prochain et tourner la page de la politique agenaise. © Crédit photo : Loïc Déquier / sud ouest

Après 25 ans de dévouement à la vie publique à Agen, Nadège Lauzzana, ancienne adjointe à la culture, tire sa révérence. Entrée en politique par la gauche, elle a su évoluer vers des horizons plus centrés, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales. Femme de culture et militante pour les droits des femmes, Lauzzana a occupé des postes significatifs au sein du PS, de l’UDI, et a finalement soutenu Emmanuel Macron.

Elle commence son mandat municipal sous la direction d'Alain Veyret, alors maire PS, participant à la victoire historique de la gauche à Agen en 2001. À l'époque, diplômée en soins infirmiers et mère de deux filles, elle intègre l'effervescence culturelle d'Agen, marquée par des initiatives comme les Montreurs d’Images. Ce parcours est largement influencé par ses parents, notamment sa mère, institutrice et militante féministe.

Lauzzana, s’inspirant de l'adage célèbre, « Ne pas être de gauche à 18 ans, c'est manquer de cœur », témoigne d'une jeunesse engagée. Elle affirme avoir longtemps rêvé d'une politique à l'image de ses idéaux, avant de se heurt er à la réalité des conflits internes au PS. Dans une interview accordée à Sud Ouest, elle confie : « La déconstruction chez moi commence après l'échec du congrès du Mans en 2005. »

En travaillant avec Jean Dionis, elle a glissé vers le radicalisme de Borloo, qu’elle trouve compatible avec ses valeurs.

Ce positionnement témoigne d'une recherche constante de liberté dans son engagement. Elle souligne ainsi : « J’ai toujours été de gauche, mais pas celle qui est devenue liberticide et fratricide. » Cette vision en accord avec un mouvement perpétuel axé sur l’ouverture et l’écoute des autres enrichit son parcours.

Concernant son départ d'Agen pour des raisons personnelles, elle assure revenir, car : « Agen est ma ville de cœur. » De plus, elle continuera à défendre la place de la culture et du cinéma dans la société, un engagement qu’elle considère fondamental face aux attaques budgétaires. « Je vais m’élever très fort contre cela », déclare-t-elle. L’importance de lieux comme les cinémas est fondamentale pour elle, car cela contribue au dynamisme culturel de la ville.

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