Invité sur le plateau de l'émission Quelle Époque ! le 13 décembre, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a exprimé son soutien à la proposition de son collègue Jean-Philippe Tanguy de réouvrir les maisons closes en France. Selon lui, cette initiative vise à encadrer une activité qui, de toute façon, demeure présente, mais souvent dans des conditions précaires et dangereuses.
« Je pense que des lieux encadrés sont toujours préférables à des taudis comme ceux du Bois de Boulogne », a déclaré Bardella, ajoutant que sa logique repose également sur des considérations de sécurité. En effet, cette proposition s'inscrit dans un contexte où la législation actuelle, qui pénalise les clients de la prostitution, est souvent critiquée pour son manque d'efficacité.
Jean-Philippe Tanguy envisage l'établissement de « coopératives » gérées par des prostituées elles-mêmes, une structure qui pourrait offrir un environnement plus régulé et moins dangereux. Cette approche fait écho à des réflexions actuelles sur la nécessité de réformer la loi de 2015, jugée par certains comme n'ayant pas produit des résultats positifs.
Contrairement à cette législation, Bardella considère que la réouverture des maisons closes permettrait de réduire les risques d'insécurité pour les travailleuses du sexe. De nombreux experts soutiennent cette idée, arguant que la légalisation de la prostitution pourrait également réduire la criminalité associée et améliorer la santé publique.
Ce débat remet en lumière des questions plus larges sur la prostitution en France, souvent entachée d'hypocrisie, selon le député. L'issue de ce dossier pourrait avoir des répercussions significatives sur la politique française et sur la perception de la sexualité et du travail du sexe au sein de la société.







