Le député socialiste Jérôme Guedj exprime son optimisme concernant l'adoption du budget 2026 avant le 31 décembre, lors d'une intervention sur Radio J. Il critique l'idée d'une loi spéciale pour prolonger les discussions jusqu'en 2026, la qualifiant de « perte de temps ». Guedj insiste sur l'importance de trouver un compromis dès cette fin d'année.
Dans le contexte actuel, où le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, ne partage pas la même vision et évoque le besoin d'une loi spéciale, Guedj mène une dynamique différente, soulignant que la situation actuelle ne justifie pas de nouvelles discussions en janvier. Il se demande ce qui pourrait changer d'ici là.
La tension monte au sein des instances politiques alors que le Sénat a modifié le budget, précédemment largement rejeté par l'Assemblée nationale. Une commission mixte paritaire, réunissant députés et sénateurs, est prévue pour tenter de trouver un compromis qui sera proposé aux deux chambres le 23 décembre.
La proposition du gouvernement de réduire la surtaxe sur les grandes entreprises a provoqué des débats houleux. Guedj plaide pour des augmentations fiscales modérées, notamment sur la taxation des holdings, et refuse les suppressions de postes dans l'éducation.
À l'inverse de Faure, qui semble privilégier l'abstention lors du vote, Guedj indique qu'il pourrait être ouvert à voter en faveur du budget, selon les propositions sur la table. Cette ouverture témoigne des divergences croissantes au sein du PS lui-même, comme le souligne l'analyse de Le Monde.
Le président de l'UDI, Hervé Marseille, a également exprimé sa volonté d'une adoption rapide du budget, suggérant que le gouvernement recoure à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour éviter une impasse. Ce mécanisme permettrait non seulement de garantir l'adoption, mais exigerait également que le PS ne censurerait pas le gouvernement.
Comme le révèlent plusieurs analystes politiques, la pression s'intensifie alors que le temps file. Les enjeux liés à la gestion du budget et l'ampleur des réformes nécessaires dans divers secteurs, notamment l'éducation et la transition énergétique, exacerbent les tensions déjà présentes au sein des différentes branches du gouvernement et des partis politiques.







