Lors d'une réunion à Berlin le 14 décembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ouvert la voie à un possible changement majeur dans le cadre des négociations en cours avec la Russie. Il a évoqué la possibilité que son pays renonce à son ambition d'adhésion à l'OTAN, une idée fortement rejetée par Moscou.
Cette réunion, marquée par la présence de représentants américains tels que Steve Witkoff et Jared Kushner, a été initiée pour avancer dans les discussions sur un accord de paix entre Kiev et Moscou. Selon des informations rapportées par des médias tels qu'Euronews et le Financial Times, cette décision pourrait répondre à l'une des exigences clés de la Russie pour mettre un terme à ses hostilités.
« Depuis le début, l'Ukraine souhaitait rejoindre l'OTAN, mais certains partenaires américains et européens n'ont pas été en accord avec cette direction, » a déclaré Zelensky. Dans un échange informel sur WhatsApp, il a exprimé ses préoccupations quant à la nécessité de garanties de sécurité alternatives qui pourraient rassurer l'Ukraine vis-à-vis d'un éventuel nouveau conflit avec la Russie.
Loin d'être une capitulation, Zelensky a décrit cette concession comme un « compromis de notre part », soulignant l'importance des garanties de sécurité, qui incluraient des soutiens bilatéraux des États-Unis, ainsi que de pays comme le Canada et le Japon. Il a affirmé que ces garanties devraient être juridiquement contraignantes pour être véritablement efficaces.
Des experts en relations internationales, comme Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, estiment que cette évolution est significative. « La volonté de Zelensky de considérer d'autres formes de sécurité montre la complexité du paysage géopolitique actuel et la gravité de la menace russe, » a-t-il déclaré lors d'une récente interview à France 24.
Alors que la guerre en Ukraine approche de sa quatrième année, ce nouvel élan de compromis pourrait être perçu comme une tentative désespérée de trouver une issue pacifique dans un conflit qui a déjà causé des milliers de pertes humaines. La communauté internationale observe de près ces développements, espérant qu'ils mèneront à une désescalade durable et au rétablissement d'une paix fragile.







