Lors de sa visite à Toulouse, la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a assuré que la situation concernant la dermatose nodulaire contagieuse chez les bovins est "sous contrôle". Cette déclaration intervient alors que des agriculteurs, mécontents de la gestion de l'épidémie, organisent des manifestations pour protester.
Les inquiétudes se font sentir parmi le monde agricole, particulièrement face à l'apparition de 111 cas détectés en France entre le 29 juin et le 13 décembre 2025, selon le ministère. Frédéric Meynard, un éleveur en grève, a exprimé sa frustration : "On espère être entendus et obtenir des réponses claires sur la stratégie de lutte contre la dermatose". C'est dans ce contexte tendu que Genevard s'est engagée à discuter des préoccupations des éleveurs.
En réponse aux critiques croissantes, elle a évoqué l'éventualité d'une suspension temporaire des procédures de lutte en place, tout en préservant un dialogue ouvert avec les agriculteurs. "La discussion est essentielle, et nous devons impliquer les professionnels dans les décisions qui les concernent", a-t-elle ajouté sur France 2.
Toutefois, certains experts soulignent que la vigilance reste de mise. L'épidémie de dermatose, qui provoque des lésions cutanées chez les bovins et peut impacter la production laitière, suscite des inquiétudes sur la longévité des élevages touchés. Des mesures de vaccination du bétail devraient être mises en place rapidement pour endiguer la propagation du virus.
Alors que l’espoir d’une résolution rapide varie, les voix s’élèvent pour demander une meilleure prise en charge des éleveurs touchés. Le Courrier Picard a rapporté que des solutions durables doivent être élaborées pour éviter la récurrence de telles crises, tout en protégeant les intérêts des éleveurs actifs.







