Le 16 décembre 2025, la Cour de cassation a confirmé la condamnation de Marine Le Pen pour diffamation à l'encontre de la Cimade, une association d'aide aux migrants. Le tribunal a jugé que ses accusations selon lesquelles la Cimade aidait à l'organisation d'immigration clandestine depuis les Comores vers Mayotte étaient infondées.
Cette affaire fait suite à une déclaration faite par Le Pen en janvier 2022 lors d'un entretien sur BFMTV, où elle avait insinué que certaines associations, dont la Cimade, étaient « parfois complices des passeurs ». Le porte-parole de la Cimade a qualifié ces propos de « inacceptables », soulignant que la liberté d'expression ne justifie pas de telles allégations.
« Les limites de la liberté d'expression ont été dépassées », a déclaré Me Patrice Spinosi, l'avocat de l'association, à l'AFP. Il a ajouté que le statut de personnalité politique n’absout pas de tout débordement.
Après cette décision, il est crucial de réfléchir sur la responsabilité des personnalités politiques lorsqu'il s'agit d'aborder des enjeux sociaux et humanitaires. L'association, engagée contre la xénophobie, a toujours plaidé pour une approche plus humaniste à l'égard des migrants.
En parallèle, Le Pen fait face à d'autres défis juridiques, y compris son inéligibilité actuelle en raison d'une précédente condamnation dans l'affaire des assistants parlementaires européens du FN.







