La ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, a révélé, le 17 décembre 2025, que la France disposerait de 900 000 doses de vaccin contre la dermatose nodulaire d'ici la fin de la semaine. Ce classement est un pas significatif dans la lutte contre cette maladie qui affecte les bovins et pourrait avoir des répercussions graves sur l'élevage.
Dans une récente déclaration sur RTL, Genevard a souligné : « La vaccination est la meilleure protection que nous puissions offrir à nos animaux. C'est un plan de vaccination sans précédent pour faire face à cette crise. » Lors d'un point presse, elle a mentionné la rapidité avec laquelle 750 000 bovins seront vaccinés, notant que 500 000 doses étaient déjà disponibles en France, tandis que 400 000 doses supplémentaires ont été obtenues des Pays-Bas.
La campagne de vaccination est particulièrement cruciale, non seulement pour la santé des animaux, mais aussi pour la sécurité économique du secteur. La Confédération paysanne, en revanche, a exprimé de vives inquiétudes, qualifiant cette approche de « désespérée », arguant que le gouvernement ne choisit pas la meilleure voie pour sortir de la crise actuelle.
Face aux mobilisations d'agriculteurs qui protestent contre l'abattage d'animaux infectés, Lisa Dupont, vétérinaire spécialisée en santé animale, a déclaré : « Une vaccination massive est essentielle pour éviter une épidémie à grande échelle. Les vétérinaires doivent être mobilisés pour cette tâche. »
De plus, le soutien des services vétérinaires des armées a été évoqué pour effectuer cette large campagne de vaccination. Ce déploiement rapide de ressources souligne l'urgence de la situation, alors que de nouvelles infections continuent de se propager.
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