Les clients abonnés à l'offre Tempo d'EDF sont en émoi face à la hausse spectaculaire des prix prévue pour la soirée du Nouvel an. Ce 31 décembre, considéré comme "jour rouge", verra les tarifs d'électricité grimper à 63,68 centimes le kilowattheure, bien au-dessus du tarif réglementé de 19,52 centimes, un choc pour les 900 000 abonnés concernés.
Cette situation difficile est exacerbée par le contexte hivernal, où les températures glaciales ont incité de nombreux foyers à intensifier leur consommation pour maintenir une ambiance chaleureuse. Le coût de cette électricité pourrait rivaliser avec les festins de fin d'année, comme le note RMC.
Les abonnés à l'offre Tempo, qui s'est agrandie pour inclure 300 jours "bleus" et 43 jours "blancs" se voient pénalisés lors de ces 22 jours classés en rouge, temps où la consommation est coûteuse. Beaucoup se sont exprimés sur les réseaux sociaux, faisant part de leur frustration : « Avez-vous vraiment choisi le 31 décembre pour la journée rouge ? C'est comme piéger les consommateurs », a déclaré un utilisateur sur X.
Pour certains, la stratégie d'EDF semble davantage orientée vers la maximisation des revenus que vers la promotion de la consommation responsable. Christine, une utilisatrice de cette offre, a conseillé qu'un ajustement des jours aurait été plus bénéfique pour les clients.
Les conséquences de cette décision ne se limitent pas seulement aux factures élevées. Nombreux sont ceux qui devront adapter leurs plans culinaires pour profiter de l'électricité à moindre coût, beaucoup prévoyant de retarder l'utilisation de leurs appareils jusqu'à ce que les tarifs baissent après 22 heures. Cette situation souligne l’importance d’une planification attentive lors des périodes de forte consommation.
Les critiques ne manquent pas non plus à l'égard d'Emmanuel Macron, dont l'allocution de 20 heures pourrait passer inaperçue, de nombreux internautes l'accusant d'être responsable de cette hausse des prix. EDF, pour sa part, a réaffirmé que ce classement des jours ne relève pas de sa compétence mais de RTE, gestionnaire du réseau, qui justifie cette décision par des besoins accrus en énergie durant cette période frileuse.
Cette polémique pourrait avoir des répercussions sur la perception des offres de consommation d'électricité en France, rappelant à chacun que la flexibilité peut parfois comporter des risques financiers.







