Alors que les tensions persistent dans la bande de Gaza, des discussions cruciale se tiennent en Floride ce vendredi 19 décembre. Le Hamas espère que cette réunion permettra de mettre un terme aux « violations » de la trêve israélienne, déjà fragilisée depuis octobre. Bassem Naïm, un haut responsable du mouvement palestinien, a déclaré : « Notre population attend que les participants s'accordent à mettre fin aux excès israéliens. »
Au cœur de cette crise, un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait état d'une tragédie humaine. Plus de 1 000 Gazaouis ont perdu la vie entre juillet 2024 et la fin novembre 2025, alors qu'ils attendaient désespérément une évacuation médicale. Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l'OMS, a indiqué que ce chiffre était probablement sous-évalué, avançant que « ces patients ont besoin de soins que Gaza ne peut plus fournir. »
Depuis le début des opérations humanitaires, l'OMS affirme avoir évacué plus de 10 600 patients souffrant de maladies graves, dont plus de 5 600 enfants, vers des établissements de santé à l'étranger. Malgré ces efforts, de nombreux autres restent bloqués, incapables de recevoir le traitement dont ils ont besoin.
Par ailleurs, quelques jours auparavant, une délégation composée de représentants des États-Unis, du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie s'est réunie à Miami pour discuter des moyens d'apporter une aide efficace à Gaza. Les experts soulignent que la situation nécessite une attention immédiate. François Delattre, ancien représentant de la France à l'ONU, a déclaré : « La communauté internationale ne peut rester passivement en arrière alors que des vies sont en jeu. »
Le contexte humanitaire se dégrade de jour en jour, et la population de Gaza se retrouve dans une lutte pour la survie, tandis que les pourparlers visant à instaurer une paix durable et résoudre cette crise persistante se poursuivent. La voix de ceux qui souffrent doit être entendue, et le temps presse pour agir.







