Dans un contexte de grande tension, le Hamas a exprimé ses inquiétudes face aux « violations » israéliennes alors que des pourparlers cruciaux se tiendront en Floride le 19 décembre.
Le responsable du Hamas, Bassem Naïm, a souligné que la population palestinienne attendait de ces discussions qu’elles permettent de mettre un terme à ce qu'il considère comme des « excès israéliens ». Ce cessez-le-feu fragile, instauré depuis octobre, est régulièrement mis à mal par des accusations réciproques de violations de la part des deux camps.
L'émissaire américain, Steve Witkoff, se réunira à Miami avec des représentants du Qatar, de l'Égypte et de la Turquie. Ces pays agissent en tant que médiateurs et garants du cessez-le-feu en cours. Ils ont récemment plaidé pour une avancée dans le projet de paix du président américain, qui prévoit notamment le désarmement du Hamas et le déploiement d'une force internationale.
L’objectif des pourparlers serait de « concrétiser les éléments restants du plan Trump », comme l’a indiqué Naïm. Ce plan inclut notamment l’ouverture de l’aide humanitaire, le retour à la normale du passage de Rafah, ainsi qu’un processus qui permettrait aux Palestiniens de se gouverner eux-mêmes.
Dans un rapport alarmant, l’Organisation mondiale de la santé a révélé que plus de 1 000 personnes sont mortes en attente d’évacuation médicale depuis juillet 2024, un chiffre qui pourrait, selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, être sous-évalué. L’OMS a souligné qu’une aide médicale continue est cruciale et a exhorté davantage de pays à accueillir des patients de Gaza.
Le ministre de la santé de Gaza, sous contrôle du Hamas, indique que le nombre de victimes des opérations israéliennes a récemment augmentait, avec au moins 395 Palestiniens tués depuis le début de la trêve. Alors qu’Israël attend le retour d’un dernier otage avant de discuter d’une nouvelle phase d’accord, la situation humanitaire dans la région reste précaire et appelle à une intervention internationale urgente.







