Les derniers événements entre la Thaïlande et le Cambodge continuent d’inquiéter la communauté internationale. La réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Asean, tenue récemment en Malaisie, vise à apaiser une situation explosive, avec plus de 900 000 personnes désormais déplacées en raison des affrontements qui ont déjà fait 41 morts.
Ce conflit, qui trouve ses racines dans des disputes territoriales historiques remontant à l'époque coloniale française, s'est intensifié avec des accusations mutuelles entre les deux nations concernant des attaques contre des civils. Le ministre malaisien des Affaires étrangères, tout en ouvrant les discussions, a souligné l'importance de trouver une solution durable, rappelant que l’aggravation de cette crise a des conséquences directes sur les populations locales.
Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a également insisté sur la nécessité de rétablir la paix et a exhorté les deux pays à faire preuve de dialogue. Les récentes escalades, y compris les frappes présumées de la Thaïlande près des sites historiques du Cambodge, ont exacerbé des tensions déjà palpables.
Pour la Thaïlande, une condition préalable au cessez-le-feu inclut des garanties de coopération pour le déminage à la frontière, mais aucune promesse ferme n’a été faite à ce jour. Des experts soulignent qu'il est crucial que les négociations soient menées dans un climat de confiance mutuelle. Une source de l'ambassade du Cambodge à Bangkok a exprimé l’espoir que l'assemblée actuelle pourrait servir de tremplin pour une paix durable, tout en affirmant l'engagement du Cambodge envers des solutions pacifiques.
La situation a attiré l’attention mondiale, Donald Trump ayant même précédemment tenté d'intervenir pour établir un cessez-le-feu. Dans un contexte où la diplomatie internationale se mobilise, y compris avec le soutien de la Chine, qui a envoyé un envoyé spécial pour faciliter le dialogue, l’avenir de la région reste incertain.







