Les militants écologistes parisiens ont pris une décision audacieuse en votant, ce mercredi, en faveur d'une liste commune avec le Parti socialiste pour les futures élections municipales. Cette coalition, qui se préserverait de La France Insoumise (LFI), vise à solidifier leur présence dès le premier tour des élections de 2026.
David Belliard, le candidat écologiste à la mairie de Paris, a exprimé son soutien à cette initiative, prêt à se retirer au profit d'Emmanuel Grégoire, le chef de file socialiste désigné. La proposition a recueilli un large soutien, atteignant 73,7% des voix parmi les militants écologistes. Belliard a salué cette union, décrivant cet accord comme une stratégie essentielle pour contrer la montée en puissance de Rachida Dati, candidate de la droite.
« Cette alliance marque un tournant décisif pour la gauche à Paris. Les écologistes s'engagent à créer une dynamique favorable aux élections », a déclaré Belliard. À noter qu’une telle union des forces de gauche n’avait pas eu lieu dès le premier tour depuis 1977, un fait qui souligne l'importance historique de cette démarche.
Les récents sondages, notamment un publié par Le Parisien, révèlent que cette coalition pourrait atteindre 32% des voix, plaçant ainsi les forces progressistes en tête devant Dati et le MoDem. Pour les analystes politiques, comme l'expert en stratégies électorales Jean-Marc Mouton, « l’union de la gauche semble être le seul moyen d’envisager une victoire et de regagner la confiance des électeurs parisiens ». Cette dynamique pourrait finalement changer la donne sur la scène politique parisienne, davantage exposée aux défis contemporains.
Avec les élections municipales qui se profilent à l'horizon, les écologistes et le PS s’efforcent de consolider leur position face à une compétition de plus en plus féroce.







